CLAUDIO CIARAVOLO
Claudio Ciaravolo vend ses premières œuvres sur un étal dans la rue qu’il a lui-même défini « galerie d’art ambulante » Les œuvres sont des canettes vides, pleines d’air. Ces ventes d’oeuvres d’art dans la rue deviennent bientôt légendes/airs. La première, qui restera la plus célèbre, est l’Air de Naples, vendue à l’entrée de la biennale de Venise en 1972. Viennent ensuite l’Air frit, la FOG (Londres), l’Aria pacis (Paris ), jusqu’à l’Aria Santa (Rome ).
Entre 1972 et 1981, Ciaravolo vendra des dizaines de types d’airs, et par la suite aussi des « eaux » et des « larmes ». De 1981 à 1994, comme artiste, Ciaravolo vendra, encore dans la rue, cette fois pour de faux, des objets surréalistes inventés par lui : le Pain Bleu, les fausses plaques, le Disque horaire, l’Antifurbo, (jeu de mots Antifurto=Antivol, Antifurbo=Antisournois), le faux mur de Berlin, la fausse tache de naissance de Gorbaciov, jusqu’au plus connu: le t- shirt avec la ceinture de sécurité peinte dessus (1989). Chacune de ces « provocations de rue» est filmée et diffusée par les plus grandes chaînes de télévision du monde. Elle est donc vue par des dizaines de millions de personnes, dont beaucoup parlent de ces fausses ventes comme si elles étaient réelles.
Le bouche-à-oreille transforme ces « ventes » en légendes métropolitaines : tant et si bien qu’aujourd’hui encore beaucoup les considèrent comme la preuve « irréfutable » de la proverbiale ruse astucieuse des Napolitains (et plus généralement des Italiens).
De 1994 à aujourd’hui Ciaravolo avec son épouse Olympia, utilise la toile pour réaliser des œuvres étonnantes et ironiques, souvent drôles, sur le paradoxe et le bonheur. A la fin des années 90, ils conçoivent une œuvre sur l’amour, choisissant comme support non plus la toile, mais le livre.
Cet ouvrage est un livre qui ne contient qu’une seule phrase, qui peut être comprise et appréciée par tous, quelle que soit la langue qu’ils parlent, « Je t’aime », écrite dans toutes les langues du monde, une par page.
En 2000, Ciaravolo explore une nouvelle frontière : il crée une œuvre d’art, et l’imprime sur une série de produits, la transformant ainsi en une marque.
Dix ans plus tard, en 2010, aux États-Unis, il réalise la même opération pour une cible beaucoup plus étendue.
En 2018, au centre de Miami, il réalise une très grande sculpture (plus de 3 mètres x 1,5) très colorée : parfaite pour un selfie qui circule d’un smartphone à l’autre : il l’appelle SOBE IS LOVE, en hommage à Robert Indiana.
En même temps, en édition limitée et dans des réduites, SOBE apparaît en vente sur l’un des plus prestigieux stands d’Art Miami.
Ciaravolo exposera à partir du 8 juin à la galerie Pièce Unique à Paris une exposition intitulée NO. Tous les ouvrages exposés sont liés entre eux par un déNOminateur commun dans le titre : le mot NO. Parole archaïque, à l’origine de la différenciation individuelle, et de la survie. Fondamentale dans la communication de tout être vivant. Ces œuvres permettent un parcours qui aborde avec une apparente légèreté des thèmes vitaux avec un style incomparable fait de citations hautes et ironiques toujours amusantes et paradoxales souvent facilement compréhensibles.
Entre 1972 et 1981, Ciaravolo vendra des dizaines de types d’airs, et par la suite aussi des « eaux » et des « larmes ». De 1981 à 1994, comme artiste, Ciaravolo vendra, encore dans la rue, cette fois pour de faux, des objets surréalistes inventés par lui : le Pain Bleu, les fausses plaques, le Disque horaire, l’Antifurbo, (jeu de mots Antifurto=Antivol, Antifurbo=Antisournois), le faux mur de Berlin, la fausse tache de naissance de Gorbaciov, jusqu’au plus connu: le t- shirt avec la ceinture de sécurité peinte dessus (1989). Chacune de ces « provocations de rue» est filmée et diffusée par les plus grandes chaînes de télévision du monde. Elle est donc vue par des dizaines de millions de personnes, dont beaucoup parlent de ces fausses ventes comme si elles étaient réelles.
De 1994 à aujourd’hui Ciaravolo avec son épouse Olympia, utilise la toile pour réaliser des œuvres étonnantes et ironiques, souvent drôles, sur le paradoxe et le bonheur. A la fin des années 90, ils conçoivent une œuvre sur l’amour, choisissant comme support non plus la toile, mais le livre.
Cet ouvrage est un livre qui ne contient qu’une seule phrase, qui peut être comprise et appréciée par tous, quelle que soit la langue qu’ils parlent, « Je t’aime », écrite dans toutes les langues du monde, une par page.
En 2018, au centre de Miami, il réalise une très grande sculpture (plus de 3 mètres x 1,5) très colorée : parfaite pour un selfie qui circule d’un smartphone à l’autre : il l’appelle SOBE IS LOVE, en hommage à Robert Indiana.
En même temps, en édition limitée et dans des réduites, SOBE apparaît en vente sur l’un des plus prestigieux stands d’Art Miami.
Ciaravolo exposera à partir du 8 juin à la galerie Pièce Unique à Paris une exposition intitulée NO. Tous les ouvrages exposés sont liés entre eux par un déNOminateur commun dans le titre : le mot NO. Parole archaïque, à l’origine de la différenciation individuelle, et de la survie. Fondamentale dans la communication de tout être vivant. Ces œuvres permettent un parcours qui aborde avec une apparente légèreté des thèmes vitaux avec un style incomparable fait de citations hautes et ironiques toujours amusantes et paradoxales souvent facilement compréhensibles.